17 juin 2009

Le monde de moi - La bulle de salon

Voici mon invitation au voyage... C'est peut-être terriblement impudique de montrer ainsi le lieu qui loge mon nombril.

Mais j'aime ces murs qui se la racontent un peu et projettent les visiteurs dans des contemplations sans fin.

Ici, le bric-à-brac est tel qu'il submerge puis apprivoise. Et voici que le moindre objet se met à confesser son histoire, à tout le monde, comme ça, en déclamations solennelles ou en murmures de dandy.

C'est la nuit que ma bulle est le plus volubile.
C'est la nuit que les hommes s'abandonnent à ses trésors, sa poésie et ses racontars.


Pour l'heure, le merle lui vole la vedette, le soleil a assurément plus d'arguments qu'elle et j'envisage de la tromper en allant m'abriter sous les feuillages enluminés de forêts citadines. Et cela ressemblerait à Millet emmêlé à du Klimmt...

5 commentaires:

bardache a dit…

"mais c'est MAGNIFIQUE ma chériiiiiiie!!!!!" (avec l'accent brésilien, juché sur des talons vertigineux, balancant les bras dans tous les sens, toutes dents dehors et un caméraman suivant mes moindres mouvements.)

Ello a dit…

Tu sais combien j'aime.
J'espere le voir en vrai un jour...

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

@ Bardache: Tout-à-fait toi...

@ Ello: Il faut prendre rendez-vous et s'inscrire sur la liste d'attente... ;P
Tu le verras en chair et en os, avec plaisir!

L............................uC a dit…

J'aime "cheminée" dans l'intime.

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

@ Luc: peut-être n'y comprends-je goutte à ta poésie parabolique, mais si oui, je peux répondre; oui la cheminée ici est le reflet sans tain de l'intime car elle porte sur ses marbres et son plâtre les images et les objets comme autant de facettes de ce que je suis (ou tente d'être). Mais il est trop tard pour essayer d'être sérieuse ou même intelligente... :)

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