4 juillet 2010

Encore le ciel

(en musique)




Encore le ciel étire Paris disparait l'horizon délie la raison a jeté la nuit courte sur un quai j'espère sur mon épaule ta bouche ce corps que mes jambes commencent à reconnaitre dans l'enlacement l'hier affame aujourd'hui je pense à tes doigts, à la peau qui se fane au minéral à la fois où tu dormais tout contre, je cherche les contours de tes rires l'invasion de ton nom, ce qui me porte loin, les étranges synonymes qui parlent d'aimer, trois mots orageant les désirs, tes mains délugeant le plaisir... la nuit affame le jour aussi je pense à ton sexe qui prend sans exiger le mien qui veut toujours les lendemains ivres les fins qui ne finissent la langue épicée la femme en atomes que tes sens érigent en résurrection tu cherches la sagesse que le manque a fait otage je pense à la folie aux résolutions à l'envie aux jamais. Au don à l'abandon. A tes extrémités que ma bouche réclame A l'inlucidité A l'infatuité Encore le ciel délivre la ville capitale empreinte du désir a laissé sur le carreau les impossibles ressaisi les parfums qui luminent oublié les paroles arides je cherche les étendues les fentes les odeurs, les goûts qui me frémissent, alors que tu dérives jusque sous ma poitrine.