25 juin 2009

Ma peau aime



Vivants usés, mortifiés hésitants
Brûlés dedans, étripés vagabonds,
Déterrez vos passions
Eteignez vos "comment".
De ces sombres artères, vides de sens,
Réfugiés en souffrance d'incandescence
Faîtes-vous une parure,
Ecorchez vos armures...
Votre chair en lambeaux
Cris des âmes amères
En mue vociférante de gros maux
Magmatique, éclatant en lumière!




crédit photo: Stéphane Bougeot


6 commentaires:

Anonyme a dit…

j'adoooore ce texte, on dirait du Mylène Farmer!

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

Je n'avais pas terminé ma réponse que déjà elle était publiée... Ordinateur neurasthénique, grrrr!

Cher anonyme, tu as beau être mon meilleur ami et moi savoir que tu adooooores les rouquines et les femmes de mauvais goût (telles que moi), je te maudis sur sept générations!!!

Anonyme a dit…

gniark!

bardache a dit…

correspondances, ton texte m'en rappelle un autre (un peu plus ancien...):
"Tristes apprêts, pâles flambeaux,
Jour plus affreux que les ténèbres
Astres lugubres des tombeaux,
Non, je ne verrai plus que vos clartés funèbres."

Mademoiselle d'enfer(t) a dit…

Aaaah! Je préfère à Mylène! ;)

J'adore cet air (le basson ça a du chien)
http://www.deezer.com/track/1577926

(merci pour le rafraîchissement de mémoire!)

Ecrivez sans déborder