Souvenirs
Impressions
Eclosion
Fêlures
Juste à l'horizon
La peur chevauche les fractures
Sur la roche
C'est la nausée qui s'épanche
La possession s'incline
Avec sa gueule triste
Boulevard du choléra
Impasse du désir
Putain aux entournures
Etranglée au collet
Suspendue aux nuits vagues
Nage en eaux troubles
Inspire la clarté
Ne baisse pas les bras
Non
Ne baisse pas les bras
Mais
Ne saisit pas les armes
Entend les effrois
Qui pissent sur les murs
Mais
Ne veut de personne
Si la liberté sombre
Ne veut rien qu'aimer
Pas d'orgueil ou peut-être dans sa poche
Oui rien que des respirations
Des nuages percés
Mais
Peut-on la comprendre
D'être
Juste
Aimante
7 commentaires:
"Mais
Ne saisit pas les armes
Entend les effrois
Qui pissent sur les murs"
...
mais a-t-elle besoin qu'on la comprenne ?
(j'ai déjà vu ces orchidées quelque part...)
Sans musique - j'ai mis quelques jours à comprendre que je pouvais tout simplement la couper - j'ai pu lire. Et c'est magnifique! (Même si j'ai eu un peu de mal avec ces faux impératifs. Mais ça c'est l'âge n'est-ce pas... )
Voilà j'ai lu. Madame... madame... quel... je ne sais que dire... Pardon? La fermer? ... Jamais! "Je ne sais que dire" est un compliment, un exercice d'admiration, c'est pas rien QUOI!!!
(pardon)
t'es où ?
Je connaissais la version de cette musique par Klaus Schulze. Celle là me scotche tout autant.
Hier Mlle denfère était lue -un petit bout d'icelle, en tout cas- au milieu d'autres. C'était un troquet du XIXème, et mieux vaut tard que jamais:
http://www.leslecturesdulundi.fr/index.php?idr=1&idlecture=51
Merci pour vos mots, on les a tous remis à leur place, j'espère que personne n'aura rien remarqué.
Ecrivez sans déborder