Basculer
Ne plus savoir compter
Voir les métros partir sans ton cartable
(Et les miroirs couverts de baisers peints au rouge riront de tes égarements)
Il faudrait décalquer tes idées à la blancheur des nuits
Les inscrire fort sous la peau des oublieux, des retardataires, des jouisseurs,
Qu'ils s'attardent toujours dans l'innocence...
A la jointure de tes respirations accrocher des frissons, les histoires de minuit qui font rire bêtement les filles nues éperdues
Perché sur un nuage, jouer à la marelle (ciel!)
Moquer gentiment les normes fantaisistes des filles électriques,
La poésie trop sucrée
Sous les ampoules de Crimée
Ou celles de l'Atlantique
(Et aimer)
Chanter faux en cachette - lalaLa!
Dégringoler sous un corps chaleureux, goûter au soyeux
A tout ce qui déborde...
Faire d'émois une éternité...
Boire du mauvais café, et rester.
Mais non, il est l'heure!
...
...
...
Mais tu es toi,
Et tu enfouis ton visage entre les chemins de craie, dans les parfums canailles
Tu glisses alors entre les lignes quelques caresses, beaucoup beaucoup (beaucoup) de tendresse, et trois petits mots à l'encre sympathique...
(Il faut que tu y ailles!)
Les inscrire fort sous la peau des oublieux, des retardataires, des jouisseurs,
Qu'ils s'attardent toujours dans l'innocence...
A la jointure de tes respirations accrocher des frissons, les histoires de minuit qui font rire bêtement les filles nues éperdues
Perché sur un nuage, jouer à la marelle (ciel!)
Moquer gentiment les normes fantaisistes des filles électriques,
La poésie trop sucrée
Sous les ampoules de Crimée
Ou celles de l'Atlantique
(Et aimer)
Chanter faux en cachette - lalaLa!
Dégringoler sous un corps chaleureux, goûter au soyeux
A tout ce qui déborde...
Faire d'émois une éternité...
Boire du mauvais café, et rester.
Mais non, il est l'heure!
...
...
...
Mais tu es toi,
Et tu enfouis ton visage entre les chemins de craie, dans les parfums canailles
Tu glisses alors entre les lignes quelques caresses, beaucoup beaucoup (beaucoup) de tendresse, et trois petits mots à l'encre sympathique...
(Il faut que tu y ailles!)
Empreintes par nat*dia
17 commentaires:
j'ai pensé à Poulenc: ta chair d'âme mélée, chevelure emmelée...
l'anonyme circassien.
ah! ces métros! tous les mêmes, tous des s... :)
Aïe,
s'attarder dans l'innocence ...
Des perles qui jouent à cache-cache... C'est un peu ce que j'imagine en entendant cette musique. Et ton écriture en regorge, elle aussi.
La photo est soyeuse à souhait.
Merci pour ce billet, toujours une bonheur et une belle émotion de te lire.
Piouuuu je découvre les photos de Nat*Dia.... magnifiques!!!
Et puis retrouver ton écriture est un moment de peau ... tellement...
"faire d'émois, une éternité"... ça fait beaucoup de "moi" :))
Si beau !
ben finalement j'aime bien....surprenant non? pas trop de sucrerie dans cette petite page de toi. Pas plus la prochaine fois et j'aimerais...peut etre....
G.
dessine moi un enfant...
@ L'anonyme circassien: "Voilà, c'est ton portrait, c'est ainsi que tu es"... Louise de Vilmorin, pas mieux ;)
@ aléna: et les trains, ma chère, et les trains! Ceux-là aussi se défendent bien comme s...! :)
@ Kouki: C'est un mal?
@ Anne-Laure: Merci, ça me touche beaucoup! Tu donnes à ce billet belle allure en y posant ton regard... Merci aussi pour nat*dia!
@ Isabelle C.: :) Merci pour nat*dia, dont l'univers photographique est, crois-moi, à la mesure de son univers intérieur!
Et merci aussi pour mes mots, pour la peau, et de l'inscrire ici :)
@ Guillaume: alors finalement mes sucreries peuvent parfois éveiller ta gourmandise! J'en suis flattée, surtout de la part d'un cuisinier tel que toi! ;)
@ K.: Cet enfant là ne rentre que blotti sur du format A0... :)
Ce serait comme le grand retour de Mamoiselle d'Enfer(t)!! (C'est très subjectif vu qu'elle...) De retour, plus magnifiquement que jamais! Comme quand j'étais petit. Ça ne se déguste pas en une fois, va falloir reviendre...)
Coucou Mamoiselle!! (C'est donc un p'tit coucou de Noël... mais un vrai coucou! Euh... je me comprends!:)
Joyeux Noël :-)
un peu éparpillée ces derniers mais c'est avec un grd plaisir que je vous retrouve Mlle D'enfert!vos billets toujours aussi magiques et émouvants!
@ Depluloin: ah le grand retour... mademoiselle est quelque peu infidèle ces derniers temps, vous remarquerez...! Et puis oui, un coucou de Noël, et la belle et heureuse nouvelle année, tenez! Des bises fraîches
@ Mesqualine: Idem :) et les vœux de 2011 aussi!
@ Ombrelle: Un peu pareil en enfer(t) et ailleurs, mais grâce à toi je prends le temps de poser quelques mots. Merci beaucoup!
J'aimais bien venir à ce rendez-vous. Vous me manquez. Un grand vide...
Faire d'émois une éternité (!)
Et boire du mauvais café ...
Du mauvais café ?
Mais quelle bonté !
on les déguste ces parfums canaille
@ Anonyme: Ce rendez-vous je l'appelle moi aussi... Parfois il faut du temps pour bien faire :)
@ Fernand Chocapic: La véritable bonté c'est de le faire alors qu'on va connaître l'échec, et mettre son orgueil dans sa poche... ;)
@ Gondolfo: sans se lasser... :)
Ecrivez sans déborder