28 novembre 2010

Petit prince



Basculer
Ne plus savoir compter

Voir les métros partir sans ton cartable
(Et les miroirs couverts de baisers peints au rouge riront de tes égarements)
Il faudrait décalquer tes idées à la blancheur des nuits
Les inscrire fort sous la peau des oublieux, des retardataires, des jouisseurs,
Qu'ils s'attardent toujours dans l'innocence...
A la jointure de tes respirations accrocher des frissons, les histoires de minuit qui font rire bêtement les filles nues éperdues
Perché sur un nuage, jouer à la marelle (ciel!)
Moquer gentiment les normes fantaisistes des filles électriques,
La poésie trop sucrée
Sous les ampoules de Crimée
Ou celles de l'Atlantique
(Et aimer)
Chanter faux en cachette - lalaLa!
Dégringoler sous un corps chaleureux, goûter au soyeux
A tout ce qui déborde...

Faire d'émois une éternité...
Boire du mauvais café, et rester.
Mais non, il est l'heure!
...
...
...

Mais tu es toi,
Et tu enfouis ton visage entre les chemins de craie, dans les parfums canailles
Tu glisses alors entre les lignes quelques caresses, beaucoup beaucoup (beaucoup) de tendresse, et trois petits mots à l'encre sympathique...

(Il faut que tu y ailles!)



Empreintes par nat*dia